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Entre le bœuf et l’âne

frère Luciano Bertazzo

Peut-on imaginer une crèche sans le bœuf et l’âne? Toutefois saint Antoine, en s’inspirant aux textes sur la nature de son époque, en donne une connotation négative qui n’est pas trop en syntonie avec Noël Dans notre itinéraire dans le zoo antonien, il faut cette fois présenter le bœuf et l’âne puisque nous sommes dans la période de Noël. Peut-on imaginer une crèche sans le bœuf et l’âne? Même si, en voulant être pointilleux du point de vue historique, nous savons bien que leur présence n’était pas si nécessaire. En effet on les a insérés en rappelant le verset du prophète Isaïe: «Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne le connaît pas, mon peuple ne comprend pas» (1.3). Le fait qu’ils fut présents dans l’imaginaire collectif dès le IV siècle est confirmé par François d’Assise: il fut le premier qui à Greccio voulut revivre l’expérience de Noël pour «entrevoir avec les yeux du corps la souffrance de Jésus, à qui il manquait les choses nécessaires à un nouveau-né puisqu’il fut couché dans une mangeoire, sur le foin entre un bœuf et un âne» (1 Cel 84; FF 468).


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