Elle accompagne les jeunes vers un futur serein

Comme elle s’est agrandie, la «Maison de l’Enfant» de la rue Santonini, sur les rives du fleuve Santa Chiara, contiguë au jardin potager des frères conventuels derrière lequel on voit l’imposante structure de la Basilique! Ici règne une grande tranquillité, rompue seulement par le murmure des eaux du port qui jadis amenaient les bateaux du couvent de Padoue à Venise, par le son des cloches surmontées par l’ange doré qui se dresse sur un haut pinacle et qui veille sur ceux qui ont besoin d’aide et sur ceux qui travaillent pour eux avec dévouement et professionnalisme.

La Maison de l’Enfant fut appelée ainsi par l’abbé Giuseppe Paccagnella qui la fonda (31 mai 1922) avec l’approbation de quelques religieux et de Monseigneur Guido Bellincini, premier directeur de notre revue et représentant de l’évêque de Padoue. Son nom souligne l’objectif à atteindre à l’époque pour les petits hôtes, orphelins de la première guerre mondiale, avec l’aide d’éducateurs amoureux du Christ.

Il s’agissait d’offrir aux enfants une instruction de base à l’école primaire et une formation professionnelle qui leur permettrait de vivre dignement. Maintenant l’Association, selon les exigences actuelles, offre, dans des structures modernes et bien équipées, de nombreuses opportunités visant à amener des dizaines de jeunes vers un avenir serein. La Maison de l’Enfant est soutenue par la générosité de personnes sensibles et l’Association de saint Antoine lui est toujours proche. L’architecte Umberto De Luca, membre du conseil d’administration, formé par cinq membres laïcs, souligne: «Nous vous sommes très reconnaissants, vous êtes l’un de nos bienfaiteurs historiques.

Nous sommes liés au Diocèse de Padoue dans l’esprit et par les valeurs chrétiennes mais notre œuvre ne reçoit aucune contribution. Les activités sociales et charitables, animées depuis 100 ans par notre esprit de charité, sont financées grâce aux contributions pour utiliser les parkings, la salle de gymnastique et la salle pour les activités culturelles. Nous espérons que la Providence se servira aussi de la générosité de bienfaiteurs privés et d’institutions privées et publiques».

- L’abbé Orlando Galiazzo, directeur pendant très longtemps, est-il toujours présent? «C’est une figure de référence pour les activités religieuses et spirituelles et il représente la mémoire historique de la Maison en incarnant les sentiments de charité du fondateur. Ces caractéristiques sont toujours les fondations de l’œuvre, actualisées pour les nouvelles nécessités des jeunes et des adolescents et des diverses pauvretés».

- Quelles activités offrez-vous? «Nous avons fermé l’école maternelle et nous n’accueillons plus les réfugiés qui demandent asile pour laisser plus d’espace au projet “Mineurs non accompagnés” dans le bâtiment “Casa Carolina”. L’évêque de Padoue a beaucoup apprécié cette initiative. La résidence universitaire bénéficie maintenant de 38 grandes chambres doubles ou simples avec salle de bain privée. Nous offrons un service de cuisine autogérée et des espaces communs pour étudier et faire du sport. Il y a de nombreuses activités, nous bénéficions de la collaboration de volontaires, de stagiaires et de personnes rémunérées, engagées dans les services éducatifs, d’accueil, de conciergerie et d’administration». Chers lecteurs et chers associés, continuez à aider et à soutenir la “Maison de l’Enfant”, placée sous la protection de notre Saint!

 

par la Rédaction