Un monde ouvert

abbé Chino Biscontin

Après avoir courageusement dénoncé le manque de fraternité dans le premier chapitre de « Tous frères » (Fratelli tutti) et après avoir puisé la lumière en méditant sur la parabole du bon samaritain dans le deuxième chapitre, le pape François, dans le troisième chapitre « Penser et gérer un monde ouvert », parle de la vision de la personne humaine qui s’inscrit dans la tradition de l’Église. Selon le Pape, il faut considérer la personne humaine en relation car si elle est isolée de manière individualiste, elle est incompréhensible : «Un être humain est fait de telle façon qu’il ne se réalise, ne se développe, ni ne peut atteindre sa plénitude que par le don désintéressé de lui-même. Il ne peut même pas parvenir à connaître à fond sa propre vérité si ce n’est dans la rencontre avec les autres ». (Continuer)

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