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Première règle: le silence

la Rédaction

Combien sommes-nous loin de la manière orientale et combien le seront encore plus nos enfants! Je dis cela après avoir lu que les jeunes Thaïlandais qui sont restés coincés dans une grotte pendant 18 jours, au début du mois d’août, ont passé une courte période dans un monastère bouddhiste pour prier et méditer. Ils ont choisi de le faire pour honorer la mémoire de leur sauveur qui a perdu la vie durant l’opération de sauvetage. Auparavant ces jeunes avaient dit qu’ils avaient pu garder leur calme dans l’obscurité de la grotte grâce à la méditation bouddhiste que l’entraîneur leur avait enseignée. La méditation comme source de force et comme garantie pour être “connectés” à la vie. Pourquoi ne faisons-nous pas la même chose en dédiant un peu de temps à la méditation? Et pourquoi ne permettonsnous à nos enfants qu’une fausse “connexion”, celle des nouvelles technologies?

F.Z.

Votre question me permet de souligner l’importance d’éduquer nos enfants et nos jeunes à apprendre l’art du silence et de la méditation. Dans un monde toujours plus connecté virtuellement, nous risquons de perdre deux éléments fondamentaux: le sens de la réalité avec ses limites et le sens de la transcendance. L’expérience de ces jeunes Thaïlandais est une admonestation pour rappeler aussi aux occidentaux l’importance de prendre soin davantage de la dimension intérieure et spirituelle. Parfois, dans nos communautés chrétiennes et dans nos familles, oublie-t-on d’enseigner le principe de la vie spirituelle qui est la capacité de jouir du silence et de retrouver la concentration et la paix intérieure. Celle-ci devrait être la première leçon fondamentale de catéchisme.