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MARS - AVRIL 2023 SAINT ANTOINE
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Mère et enfant, entre la vie et la liberté

frère MichaelDavide Semeraro

Durant cette dernière période, j’ai été très inquiète pour ma fille qui est au cinquième mois de grossesse. Il semblait y avoir de graves complications, mais heureusement la situation est redevenue normale. Je me confie à Dieu dans la prière en attendant la naissance de ma première petite-fille. Ma fille est tranquille et pleine de confiance, et face à une possible hypothèse d’avortement, je l’ai vue très décidée à porter sa grossesse à terme. D’autres personnes, qui ont été à nos côtés ces derniers jours comme des amis, des membres de la famille et le personnel sanitaire, ont abordé la possibilité d’un avortement avec superficialité et insouciance. Au cours du débat sur l’avortement relancé dans le monde, il me semble que le Pape François est le plus équilibré quand il focalise le problème avec ces paroles : « Est-il juste de se confier à un tueur à gages pour éliminer une autre vie ? ». Certainement le choix d’avorter est déterminé par de nombreuses raisons très délicates, mais je me demande pourquoi l’on ne fait pas valoir les droits de l’enfant à naître comme ceux de la mère ?

L.B.

Je m’unis tout d’abord à votre prière et à votre espoir pour que tout aille au mieux pour la grossesse de votre fille et que vous puissiez fêter dans la joie cette nouvelle naissance. Le problème de l’avortement est très vaste et l’on ne peut difficilement le circonscrire dans toutes les situations et tous les pays du monde. Mais une chose est certaine : chacun doit se rappeler ses propres devoirs. Il est mauvais de penser uniquement aux « droits acquis » sans penser aussi aux « droits partagés » : chaque fois que l’on pense à une mère, il faut penser aussi à l’enfant et chaque fois que l’on pense à l’enfant, il faut penser à la mère ! Et penser à la mère et l’enfant devrait aussi signifier qu’à côté, il y a aussi la présence d’un père !